شبكة الإستخبارات الإسلامية

Nous venons de recevoir des informations tres graves qui necessitent une action immediate! Lors de la derniere visite de Gueant a Alger, Squarcini a coordonné 'le debranchement' du sheykh Ali BenHadj, c'est a dire que l'ambassade de France a demandé a ses agents au sein du FIS de l'isoler, d'eliminer ses reseaux internes et externes et si cela venait a echouer, de l'assassiner! Tartag est responsable et suit directement les operations, il a deja commencé a enlever certains membres des reseaux qui s'opposent aux agents de la DST-DCRI au sein du FIS. Mes sources m'ont demandé de ne publier cette information que si Tartag venait a etre 'neutralisé' apres la mort naturelle ou pas de Tewfik. Le gouvernement Sarkozy ne survivra pas aux scandales ni lui ni ses reseaux de harkis, une guerre totale est engagée en France et en Algerie, une course contre la montre pour eviter un nouveau genocide cette fois sur 2 continents comme le gouvernment francais le souhaiterait. Tous les moyens et toutes les options sont sur la table sont sur la table pour que le monde entier le sache!

 Bernard Squarcini, directeur operationel d'AQMI, un agent israelien en fin de course, comme Sarkozy, pense qu'allumer une nouvelle guerre civile des 2 cotes de la Mediterannée est la bonne grille de lecture que 'les scripteurs' du scenario mondialiste par les agences de notations et les think tank sionistes a Washington, Tel Aviv et Londres ont imposé  comme mission divine a la franc maconnerie francaise pour survivre.Je rappele aux lecteurs que la semaine prochaine coincide avec l'annonce de resultats catastrophiques en matiere d'economie et d'aggravation de la crise en Europe, que Sarkozy est decidé avec la Syrie-Liban et l'Algerie a faire diversion et neutraliser les 8 millions de Musulmans vivant en France en mettant en place des vagues de terrorisme au Maghreb et un debut de guerre civile dans les villes du Sud de la France tres touchées par la crise, on parle de 65% de chomage chez les jeunes!

Quelle est la date du coup d’état : janvier 1992, juin 1990, mars 1962, 1957 ?

Par Omar Mazri,
www.liberation-opprimes.net 


Cette question n’est pas anodine !


Nous assistons à un grand nombre d’analyses et de manifestations politiques qui se positionnent toujours par rapport à l’arrêt du processus électoral le 11 janvier 1992 soit en l’approuvant et en exprimant la crainte de revoir le retour des islamistes après janvier 2012 soit en le condamnant selon qu’on soit un véritable démocrate ou un authentique militant ou sympathisant du FIS. Il nous faut aller au-delà de l'émotionnel et du commémoratif et avouer qu'en termes d'alternatives politiques nous n'avons rien présenté de tangible et de crédible au peuple martyrisé. 20 ans de néant, d'effacement de la personnalité algérienne, de souffrances, de disparitions, de bradage, de corruption.

Pour la date, le coup d'État (vrai) est en février 91 où fut prise la  décision  par le staff de l'armée de mettre fin à l'ouverture démocratique et de mettre fin aux réformes qui mettent en péril leur privilèges et  leur pouvoir sans partage. En effet le système maffieux a compris la portée des réformes, la portée de la presse libre et le pouvoir d'agir de partis politiques contestataires qui peuvent mobiliser le peuple et remettre en cause leur suprématie et marginaliser les appareils politiques coquilles vides.  Ensuite, il y a eu la grève du FIS et enfin la décision de juin de mener la guerre contre le peuple opprimé. Le reste sont des dates de circonstance qui entrent dans une vaste opération d'orchestration de guerre sans merci menée contre le peuple depuis l'indépendance confisquée. Le temps n'est plus à la commémoration mais à inventer d'autres moyens de résistance en se mettant au dessus de l'esprit partisan comme l'ont fait les anciens qui ont libéré le pays en commençant par se libérer des anciens appareils.


C’est  le peuple algérien qui a été dépossédé de ses droits et qui a payé un lourd tribut de sang et de souffrance contre une terreur aveugle. Sur cette problématique je rappelle que Malek Bennabi qui n’est pas exégète du Coran  a vu ce que les élites religieuses n’ont pas vu en faisant le commentaire du verset « Vous tuez les Prophètes sans droit ». Il dit qu’Allah blâme et maudit les Bani Israël  non parce qu’ils ont tué des Prophètes car cela pourrait trouver « justification » par l’erreur ou par  la faute ou par le fait isolé qui peuvent trouver chemin au repentir, mais pour le non-droit. C’est le non-droit structurel qui pousse au meurtre et à la transgression. C’est le non-droit qui devient une culture d’État ou une culture sociale qui provoque la corruption sur terre, les guerres et l’assassinat des Prophètes, des justes et des vertueux dont on a renié les droits y compris celui de parler et de vivre. Chaque algérien doit donc poser la question en terme de justice en dehors de l’aspect partisan  et exiger un État de droit.




Il serait politiquement et géopolitiquement grave de faire de janvier 1992 qui consacre officiellement l’arrêt du processus électoral l’événement majeur qui explique les deux décennies tragiques de l’Algérie. Si nous acceptons cette hypothèse, nous accepterons de fait son corollaire qui consiste à faire croire que le retour au processus électoral et « la remise en jeu des islamistes » seraient la panacée aux problèmes complexes de l’Algérie. Nous aurions acheté de la fausse monnaie intellectuelle et politique sans rien d'intelligible et de tangible dans l'esprit et les mains.

Nous aurions également menti par un biais cognitif que connaissent les spécialistes des syllogismes fallacieux : faire admettre l'idée que le FIS est le responsable des événements tragiques et que son retour signifie le retour de la tragédie comme si la tragédie algérienne est collée au FIS et à l'Islam. Le faux syllogisme consiste, une fois de plus à nous poser la question de l'Algérie en termes islamistes non islamistes en se focalisant sur les mots sans voir la genèse et les mécanismes de la tragédie de la confiscation de l'indépendance et du reniement de l'identité de la personnalité algérienne.

L'Algérie est musulmane et le retour de l'Islam est inscrit dans ses gènes. Ce qui doit davantage nous préoccuper est dans quelles conditions et par quels moyens se fera ce retour, avec quel projet de civilisation, avec quel modèle de gouvernance, avec quelle forme d'État. Si c'est celui du Coran et de Mohamed (saws) avec le retour de la justice, des réformes, de la paix, de la prospérité, de l'indépendance, de la dignité humaine, de la solidarité et de l'assistance aux pauvres et aux opprimés pourquoi s'opposer. Si c'est le maraboutisme construit par l'inculture politique, l'improvisation, les confréries de Sidi Abou Faracha et de Sidi Abdelkader, les apologues de la monarchie saoudienne, les spécialistes de « l'islam est la solution » sans programme, les tolérés par l'axe Paris Londres et Washington, car ils tolèrent l'économie mondiale capitaliste ou, car ils sont fascinés par le modernisme type Dubaï ou Las Vegas, il y a matière à débat.

La vérité doit être dite et redite : l’arrêt du processus électoral et janvier 92 ne sont pas la cause de la crise algérienne, mais un des éléments les plus marquants, car le curseur médiatique et politique s’est focalisé sur cet événement. L’Algérie depuis 1962 n’est qu’une suite de tragédies, d’errance et de complots, car l’indépendance a été confisquée et le pays remit aux mains de ses anciens maitres et de ses anciens serviteurs qui ont eu l’intelligence de se reproduire d’une manière élargie et intensifiée.

À titre d’illustration du montage idéologique, le système médiatique et politique fait l’impasse sur le coup d’état de juin 1990 qui a vu le renversement du gouvernement Hamrouche et l’emprisonnement des dirigeants du FIS. Le premier avait vocation à être renversé, car il a engagé des réformes politiques, économiques et informationnelles qui allaient mettre à nu le système de prédation interne et externe ; le second avait aussi la vocation à être renversé, car il exprimait un Islam revendiquant la résistance contre l’Étranger, la justice sociale et la réappropriation de l’Islam par le champ public politique.

Les intentions des uns et des autres ne suffisent pas, car Satan est dans le détail.

Nous attendons toujours que les victimes du premier coup d’état de juin 1990 de s’exprimer et de faire leur examen de conscience pour que la jeunesse comprenne les données géopolitiques de l’époque, les contradictions sociales, économiques et historiques dans le système algérien qui ont mené un pays à sa faillite morale, sociale, diplomatique, politique, économique et culturelle, qui ont conduit un peuple à sombrer dans la régression, la stérilité, et qui ont produit des élites médiocres, corrompues et vassales.

Le gouvernement Hamrouche, malgré l’honorabilité et la générosité de ses intentions et la nécessité de ses réformes a travaillé avec des technocrates coupés de l’appui populaire. Quand on travaille sur l’avenir d’un peuple, les diplômes aussi prestigieux et le volontarisme ne suffisent pas pour faire mouvoir l’âme d’un peuple ni acquérir son implication, son adhésion ou sa contribution. La question reste donc posée : pourquoi engager des réformes si importantes et si complexes sans base populaire, sans parti politique fort, sans légitimité des urnes, sans disposer du soutien des services de sécurité et de l’armée dans un pays façonné dans ses comportements, sa bureaucratie et ses encadrements par l’armée qui ne représente plus idéologiquement l’ALN comme le FLN ne représente plus le Front de libération nationale ?

Pour l'instant les pseudo réformateurs du gouvernement Hamrouche ne veulent toujours pas assumer leurs responsabilités car le plus grand mal qui a été fait à l'Algérie était de confier les réformes à des anti islamistes et de confier les médias lours et privés à des éradicateurs qui ont trouvé ensuite l'espace libre après Janvier 92. Jusqu'à ce jour ceux qui dénoncent les "islamistes" sont otages du FFS et jouent sa carte. L'Algérie n'est pas en train de basculer dans un état islamique et l'esprit revanchard qui ne veut pas voir ses fautes  et ses errreurs de stratégie s'empresse de coller au FIS l'entière responsabilité  de la tragédie algérienne. Ayant peur du retour du FIS sur la scène politique ils n'osent pas l'attaquer de front, ils attaquent le deal des "islamistes" avec l'Amérique. Le peuple algérien doit faire preuve de vigilance car les chauves souris sont dans tous les camps et chacun poursuit son propre agenda et celui des Etrangers. Rares sont les fidèles et les loyaux à l'Islam et aux idéaux du premier novembre 54. Jamais Allah ne laissera les choses sans les dévoiler à la conscience populaire. En jouant la carte du FFS les "réformateurs" s'inscrivent dans l'internationale socialiste et s'inscivent dans le faux espoiur d'une victoire de la gauche française. Jamais nous ne baisserons les bras ni nous ne serons manipulés par les discours miel de l'extérieur et fiel de l'intérieur :
 
{Il est parmi les Hommes celui dont les paroles dans la vie terrestre te plaisent, qui prend Allah en témoin sur ses bonnes intentions, alors qu’il est le pire des ennemis ; et s’il se détourne, il s’évertue de par la terre pour y corrompre, détruire la récolte et le bétail, mais Allah n’Aime pas la corruption. Et si on lui dit : « Prends garde à Allah », il est pris d’orgueil par sa coulpe. Que la Géhenne lui suffise donc, et quelles piètres couches !} Al Baqara 204

Le FIS, malgré son caractère populaire, est resté prisonnier des tares algériennes, celles du zaïmisme et celle du parti unique hérité de la culture FLN. Il n’avait ni moralement, ni politiquement ni idéologiquement le droit d’engager le pays dans une tourmente par sa précipitation à conquérir le pouvoir alors qu’il n’avait pas un état des lieux précis sur la situation nationale ni sur les enjeux géopolitiques ni sur la capacité de nuisance des cabinets noirs et en particulier celui de Belkheir et de ses vassaux dont le seul génie était de vouloir faire de l’Algérie un Makhzen marocain, un comptoir commercial français ou une base coloniale américaine ou le tout ensemble dans un patchwork géopolitique kafkaïen. Traversé par des courants disparates, il n’avait vocation ni à gouverner ni à conserver une unité d’orientation idéologique, mais à jouer, à son insu le rôle de « déstabilisateur » pour donner prétexte à ce que Naomi Klein appelle « la stratégie du choc » pour libéraliser le pays et l’entrainer sous le régime de terreur dans l’alignement au mondialisme.


L’histoire de l’Algérie est pleine de coups d’État. Janvier 1992 ou juin 1990 ne sont que quelques jalons. La future élection législative est déjà annoncée comme un autre coup d’État que le système réalise par anticipation, mais toujours sous impulsion de l’Étranger. Ce même étranger a décidé la fin des réformes et l’annulation des élections, il demande aujourd’hui de nouvelles réformes et la conduite des élections devant permettre l’arrivée des islamistes à la lumière du « soft Power » de Brezinski. C’est la panique générale chez les uns et l’euphorie chez les autres comme si pour le peuple algérien mort ou assassiné il lui importait de savoir qui serait son fossoyeur ou son toiletteur mortuaire.

Bien entendu, l’équation algérienne et son dilemme changer par soi même avec une direction efficace ou être changé par les autres ne sont pas posés. Nous assistons à une inflation d’analyse focalisée sur l’opposition islamiste non islamiste ou le FIS et le pouvoir représenté par l’alliance FLN et RND, occultant par inconscience ou par médiocrité politique ou par subversion idéologique le véritable clivage que les Algériens doivent faire dans l’immédiat. Être pour ou contre l’ingérence étrangère ? Être pour ou contre la souveraineté du peuple dans l’exercice politique, économique, informationnel, éducatif de ses devoirs et de ses droits ? Être pour ou contre des réformes structurelles qui garantissent à la fois la souveraineté populaire et l’édification nationale dans un projet civilisationnel hors de la corruption, de la rente, de la vassalisation, de l’oppression, de l’improvisation et de la confusion ?

Dans ce registre de confusion, on constate la mise des chefs historiques du FIS, Abassi Madani et Ali Belhadj, sous les feux de l’actualité comme des épouvantails devant faire peur. Abstraction faite que nous attendons toujours des éclaircissements sur des comportements politiques, des prises de position qui laissent l’homme lucide dans le désarroi, incapable de comprendre les blocages, les contraintes au-delà de la posture victimaire et des souffrances que nous respectons. En effet pendant que le FIS est de nouveau monté en épingle, le système algérien accorde des agréments et ouvre des discussions avec ou sur l’insertion dans le processus électoral d’anciennes figures du FIS dissidentes qui se sont révélées des instruments de Larbi Belkheir et des services de sécurité pour faire imploser le FIS de l’intérieur que la presse algérienne et la télévision algérienne a dévoilé l’identité : El-Hachemi Sahnouni, Ahmed Merrani, Bachir Lefkih, Mohamed Kerrar et Saïd Guechi. Voici un extrait d’article de Abed Charef qui se passe de tout commentaire :

« Le 25 juin, trois des leaders “dissidents” du FIS (et instruments du DRS), Bachir Lefkih, El-Hachemi Sahnouni et Ahmed Merrani déclarent à la télévision que Abassi Madani est un “danger pour l’islam et pour l’Algérie”. Cette démarche sous-entend clairement que le danger, ce n’est pas le FIS, mais ses deux leaders, Abassi Madani et Ali Benhadj. Ce qui pourrait justifier l’idée de maintenir “légal” le parti — comme acteur de la démocratie de façade — et d’emprisonner ses chefs. D’autant que les arrestations quasi clandestines opérées depuis le début du mois ont privé le FIS de nombre de ses cadres5. Larbi Belkheir aurait alors un parti islamiste à sa solde, avec un majlis ech-choura qu’il contrôlerait, épuré de ses authentiques islamistes. Mais entre les calculs de laboratoire de Belkheir et l’expérimentation grandeur réelle, il y a toujours une marge d’incertitude… »

Nous sommes en présence de la même idée, du même scénario : liquider l’Algérie et liquider l’Islam par les Harkis de l’Algérie qui reçoivent leurs ordres de l’Empire, du sionisme et de leurs vassaux européens et arabes. Kamel Amarni dans Le Soir d'Algérie du 7 janvier 2012 écrit : « Abdelaziz Bouteflika a réuni, mercredi dernier pendant de très longues heures, les principaux responsables des institutions du pays au siège de la présidence de la République pour examiner, à la loupe, un dossier d’une brûlante actualité : celui des islamistes algériens. C’est ce que nous apprend une source proche de la présidence (…) Lors de la réunion entre Bouteflika, Bensalah, Ziari, Bessaïeh, Ouyahia et Belkhadem, toutes les hypothèses auraient été passées en revue. “Ce que l’on redoute le plus est que, sous des pressions internationales tout à fait envisageables, les islamistes taisent leurs divergences et fassent bloc.” Le pouvoir qui prend très au sérieux les tractations en cours à l’intérieur de la mouvance islamiste a particulièrement à l’œil des leaders du FIS comme Hachemi Sahnouni, qui multiplie les rencontres avec certains “frères” en vue des prochaines élections. À en croire toujours notre source, Bouteflika aurait particulièrement insisté, lors de ce conclave, sur le degré de préparation pour les prochaines élections des deux partis de l’Alliance, le FLN et le RND, tous les responsables présents en sont issus d’ailleurs, lui-même compris. “C’est surtout sur ces deux partis que le pouvoir s’appuiera pour contrer les islamistes. Il faut s’attendre d’ailleurs à une prochaine initiative, peut-être sous la forme d’une médiation, pour mettre entre parenthèses la crise qui secoue le FLN qui doit impérativement se présenter dans les meilleures conditions aux élections.”

Dans notre hypothèse d’analyse, nous avons quatre facteurs déterminants :

1 – La réactivation de l’ancien scénario avec Hachemi Sahnouni, Saïd Guechi et Ahmed Merrani qui peuvent s’ajouter aux Salafistes sans parti et aux Frères Musulmans du MSP et d’Ennahda que Louisa Hanoune a pris comme cible en se focalisant sur l’ancien leader Abdallah Djaballah qui semble lui aussi en voie de réhabilitation. Il y a déjà la légalisation du parti de Mohamed Saïd, qui représente l’islam traditionnel, opposé à l'Islam politique.

2 – L’intervention étrangère américaine qui s’effectue à travers l’Arabie saoudite qui contrôle une partie des Salafistes et à travers le Qatar et la Turquie qui contrôlent une partie des Frères Musulmans.

3 – Les déclarations des Algériens dans le gouvernement et dans l’opposition qui expriment leur attachement à la France pour différentes raisons conscientes ou inconscientes et dont certains veulent contrecarrer le plan américain s’appuyant sur leurs relais “progressistes” en France alors que d’autres s’opposent idéologiquement à l’Islam et qui ne sont pas prêts à faire une parcelle de concession à la politique américaine.

4 – L’historique de certains cadres du FIS.


4 – 1 - Le premier est Abdelkader Hachani qui fut assassiné, car il a déjoué le complot de Belkheir et des Étrangers et a fait remporté les élections après avoir épuré le conseil consultatif du FIS au congrès des Aurès renouant avec les traditions de la guerre de libération nationale sur le plan de la symbolique.

4 – 2 - Le second est Ali Benhadj qui jusqu’à preuve du contraire s’est montré ni corruptible ni impliqué dans des arrangements d’appareils malgré ses fautes politiques, ses déclarations intempestives. Ces dernières relèvent de l’absence d’encadrement de haut niveau, mais dans le paysage algérien cet encadrement fait cruellement défaut du fait de la politique sécuritaire, de la division et de la culture de la médiocrité que le système a mené systématiquement bien avant l’indépendance nationale. Malgré que je sois opposé à lui sur la question libyenne et que je n’arrive toujours pas à comprendre qu’il puisse tolérer l’agression impérialiste de l’OTAN et qu’il puisse reconnaitre le CNT installé par les Américains et les Français, j’ai une certaine idée de sa personnalité morale et religieuse. Mes lectures approfondies de ses écrits et de ses discours me confirment l’image que j’ai de lui : il ne fera aucun compromis ni avec ceux qui l’ont trahi en 1999 ni avec le système algérien ni avec les arrangements de partis ni avec les Étrangers. Il est dans la posture d’Ibn Taymiyya et rien ne devrait le faire changer sauf s’il est manipulé ou trahi de nouveau. Même dans ce cas il fera marche arrière, car l’idée qu’il a de la vérité, de la probité est au dessus de ses propres intérêts mondains.

Ce constat élogieux le rend vulnérable dans un monde d’hypocrites. Je reconduis l’analyse que j’ai faite il y a déjà plusieurs mois : il doit se libérer du rôle du fou dans lequel le régime l'a installé et dans lequel il semble se complaire. En étant complaisant dans le rôle taillé pour lui, il s'est mis, même s'il veut mourir en Chahid. Mourir en martyr est un choix noble, mais l’intelligence exige que ce choix serve sa cause, c'est-à-dire celle de l’Islam et celle de l’Algérie. Il court le risque de :

— Être livré aux confréries maraboutiques et aux salafistes apologétiques de la monarchie saoudienne qui le traitent déjà de kharidjite et qui n'attendent que l'ordre de le lyncher s’ils ne rentrent pas dans les rangs dans le projet de mener une révolution en Algérie sous les 10 commandements américains.

— Être désavoué de ses anciens frères de combats impliqués dans le partage de la rente, l’importation et Houb ad Douniya.

— Exprimer une haine et un esprit revanchard contre le régime lui faisant perdre la lecture objective et impartiale sur la réalité et le changement attendu par le peuple. Le régime prépare sa succession dans des arrangements d'appareils et des combinaisons idéologiques où il pourrait servir de lapin aux éradicateurs et de test pour les Américains. Le Croyant ne se fait pas piquer deux fois par le même serpent...

— Le projet de criminalisation et de diabolisation de l’Islam menée pendant 20 ans par les médias lourds laisse des traces dans la mémoire et la perception des couches moyennes qui pourraient aimer mieux un arrangement d’appareils antinational qui lui assure une partie de la rente que de courir vers une autre aventure. La confusion idéologique, le manque de lisibilité réaliste et l’hésitation ou l’improvisation n’ont pas permis de se démarquer des violences aveugles que le peuple algérien impute à l’armée et aux islamistes.

Ali Benhadj se doit de faire l'effort de se situer au niveau des enjeux stratégiques s'il veut servir l'Islam et l'Algérie. Nous sommes sur sur un continent africain qui est visé par l'Evangélisation, la présence sioniste et la prédation impériale de gisements de ressources évaluées à 40 mille milliards de dollars. Jamais, dans l'état de faiblesse actuelle  de l'Algérie et de ses mouvements politiques isilamiques ou non islamiques, un homme ou un groupe ne peut s'opposer tout seul à la conjugaison des forces du mal. Il y a d'autres moyens de luttes pour défendre notre territoire si et seulement si nous nous élévons au dessus de nos intérêts partisans et nous inscrire dans le géopolitique et dans la fédération des efforts. Ali Benhadj et ses partisans, jaloux de l'indépendance de leur pays et refusant l'instrumentalisation de l'Islam par les profanateurs et les rentiers  se dovenit de trouver un cadre plus adéquat d'expression et de mobilisation populaire pour repousser la plus grande nuisance. Repousser la pire des nuisances est un devoir religieux  comme l'ont montré les savants authentiques.

Le paysage politique algérien a besoin de clarification et de véritable clivage. Chacun doit participer à la clarification et ne pas oublier que les criminels s'ils parviennent à être impunis dans ce moonde, leur impunité n'est que temporaire et le châtiment divin est plus douloureux et plus durable.

Je ne suis ni devin ni mauvaise augure ni connaissant le Ghayb, mais tout indique que ni Ali Benhadj ni ses partisans ne marcheront dans une combine électorale sur l’axe de Washington ou dans une autre stratégie sur l’axe de Paris ou sur l’axe du FFS. Le FFS a adopté la position de l'ancien PAGS : la critique positive et l'occupation du terrain. Il a réussi à faire adopter son idée obsessionnelle de la Constituante. Les partis islamiques qui sont encore dans l'opposition réelle doivent construire leurs alliances stratégiques sur des dénominateurs communs et non sur des confusions idéologiques et politiques. Il est de mon devoir de Musulman de dire à Ali Benhadj que sa vie est précieuse et qu’il doit dévoiler et faire tomber les masques et les plans diaboliques dont certains ont sans doute fait de sa mort une délivrance pour faire accoucher leur projet dans la forme de maintien de l’Algérie comme comptoir commercial français, dans la forme de promotion en base coloniale américaine sinon en déchirement par la conjugaison des deux axes.

S'engager dans un projet de type “rebelles libyens” pour contester ou faire tomber le régime algérien c'est encore une fois tomber dans le piège tendu, mais cette fois-ci il n'en sortira pas vivant, mais de plus il fera perdre tout crédit à l'Islam politique. Le Vatican, l'Empire, le sionisme et leurs alliés objectifs ou conjoncturels ne visent pas seulement à s'accaparer nos territoires et nos richesses, mais à saper nos mentalités et à prendre leur revanche contre l'Islam en poussant ses adeptes à commettre ce qui lui porte préjudice dans une stratégie qui n'a pas de fin, car elle fait partie de la lutte entre le croyant et Satan. La lucidité et la vigilance sont de rigueur. Tout obstacle sur leur chemin est diabolisé, assassiné s'ils ne parviennent pas à l'instrumentaliser.

Le régime algérien n'est pas intrinsèquement le problème, mais son alliance vassale avec l'Étranger. C'est ce dernier qui tire les ficelles. Nous ne devons pas prendre l'ombre pour la proie. Quand j'évoque l'étranger, je ne vise pas les peuples occidentaux qui sont eux-mêmes de plus en plus précarisés et dépossédés de leur dignité, de leur liberté, de leur humanité. Je vise le nouvel ordre mondial qui garde encore sa main mise sur les révolutions égyptiennes et tunisiennes. La coloration islamiste ne doit pas nous faire oublier que les véritables contradictions sont présentes et que les peuples sont maintenus à l'écart une fois qu'ils ont voté comme dans l'ancien système.

La nature du capitalisme prédateur porte dans sa culture la violence et le rituel du sacrifice du bouc émissaire. Ali Benhadj doit veiller à ne pas être cette victime. Le scénario le plus probable est le compromis entre Paris et Waghington comme le dit le RND : “‘Ce n'est pas parce que les islamistes ont été vainqueurs en Tunisie, au Maroc et en Égypte qu'ils doivent nécessairement gagner en Algérie. Le RND n'est pas une docile bête politique qui va mourir au combat en cédant l'arène tout entière aux matadors islamistes. Ces derniers n'auront pas la majorité aux élections législatives de 2012 (...) Nous plaidons pour une assemblée plurielle représentative et plus crédible qui n'exclut pas les islamistes qui sont une donne sociale, mais ce qui nous fait peur, c'est le manque de culture d'État". Ce n'est pas le MSP, les Salafistes bigots et les confréries maraboutiques qui vont donner à l'Islam ses lettres de gloire en Algérie. Ne soyons pas dupes de l'opposition islamiste non islamiste : elle n'est qu'une illusion d'optique, une casuistique. Les cadres du FIS doivent se libérer de cette casuistique et se libérer de leur enfermement dans l'appareil partisan et ouvrir le débat d'idée et de clarification. Ce sont, pour l'instant, les armes les plus efficaces contre la mystification, la désinformation, la confusion et la diversion.

L’Algérie sera inévitablement partagée par un clivage que va imposer l’Étranger et qui va transcender les rapports islamistes non islamistes pour se mettre sur la ligne de confrontation idéologique de résister ou ne pas résister à la diabolisation de l’Islam, à son instrumentalisation et à la confiscation de ses territoires laissant les Musulmans de plus en plus errants sans repères, sans cap, sans devenir alors qu’Allah les a destinés à être le pôle central, le centre de rayonnement spirituel et civilisationnel pour l’humanité par ses compétences religieuses, idéologiques et morales à refuser l’oppression et l’aliénation au Taghout. Comme en 1954 nous aurons de nouveau la même fracture qui sera cette fois-ci salutaire si nous parvenons à faire une lecture correcte de la situation et à y apporter les solutions les plus pertinentes, les plus opportunes, les plus cohérentes et les plus efficaces.

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا إِذَا ضَرَبْتُمْ فِي سَبِيلِ اللَّهِ فَتَبَيَّنُوا وَلَا تَقُولُوا لِمَنْ أَلْقَىٰ إِلَيْكُمُ السَّلَامَ لَسْتَ مُؤْمِنًا تَبْتَغُونَ عَرَضَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا فَعِنْدَ اللَّهِ مَغَانِمُ كَثِيرَةٌ كَذَٰلِكَ كُنْتُمْ مِنْ قَبْلُ فَمَنَّ اللَّهُ عَلَيْكُمْ فَتَبَيَّنُوا إِنَّ اللَّهَ كَانَ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرًا لَا يَسْتَوِي الْقَاعِدُونَ مِنَ الْمُؤْمِنِينَ غَيْرُ أُولِي الضَّرَرِ وَالْمُجَاهِدُونَ فِي سَبِيلِ اللَّهِ بِأَمْوَالِهِمْ وَأَنْفُسِهِمْ فَضَّلَ اللَّهُ الْمُجَاهِدِينَ بِأَمْوَالِهِمْ وَأَنْفُسِهِمْ عَلَى الْقَاعِدِينَ دَرَجَةً وَكُلًّا وَعَدَ اللَّهُ الْحُسْنَىٰ وَفَضَّلَ اللَّهُ الْمُجَاهِدِينَ عَلَى الْقَاعِدِينَ أَجْرًا عَظِيمًا

إِنَّ الَّذِينَ يُبَايِعُونَكَ إِنَّمَا يُبَايِعُونَ اللَّهَ يَدُ اللَّهِ فَوْقَ أَيْدِيهِمْ فَمَنْ نَكَثَ فَإِنَّمَا يَنْكُثُ عَلَىٰ نَفْسِهِ وَمَنْ أَوْفَىٰ بِمَا عَاهَدَ عَلَيْهُ اللَّهَ فَسَيُؤْتِيهِ أَجْرًا عَظِيمًا سَيَقُولُ لَكَ الْمُخَلَّفُونَ مِنَ الْأَعْرَابِ شَغَلَتْنَا أَمْوَالُنَا وَأَهْلُونَا فَاسْتَغْفِرْ لَنَا يَقُولُونَ بِأَلْسِنَتِهِمْ مَا لَيْسَ فِي قُلُوبِهِمْ قُلْ فَمَنْ يَمْلِكُ لَكُمْ مِنَ اللَّهِ شَيْئًا إِنْ أَرَادَ بِكُمْ ضَرًّا أَوْ أَرَادَ بِكُمْ نَفْعًا بَلْ كَانَ اللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرًا بَلْ ظَنَنْتُمْ أَنْ لَنْ يَنْقَلِبَ الرَّسُولُ وَالْمُؤْمِنُونَ إِلَىٰ أَهْلِيهِمْ أَبَدًا وَزُيِّنَ ذَٰلِكَ فِي قُلُوبِكُمْ وَظَنَنْتُمْ ظَنَّ السَّوْءِ وَكُنْتُمْ قَوْمًا بُورًا

Sinon c'est le morcellement du pays ou une guerre civile de cent ans. Nous sommes réellement dans le ‘Grand Échiquier’ et chaque coup joué est irréversible et il doit l'être dans une stratégie globale et dans une compétence à anticiper sur au moins cinq étapes de jeu si l'on veut éviter le collapsus ou si l'on veut encore une fois ne pas voir les efforts et les ressources du pays épuisé vainement comme si nous sommes frappés par une malédiction. Nous implorons Allah de nous dévoiler les hypocrites qui parlent notre langue et qui pratiquent notre religion, car ils sont pires que les agresseurs venant de l'extérieur :

أَمْ حَسِبَ الَّذِينَ فِي قُلُوبِهِمْ مَرَضٌ أَنْ لَنْ يُخْرِجَ اللَّهُ أَضْغَانَهُمْ وَلَوْ نَشَاءُ لَأَرَيْنَاكَهُمْ فَلَعَرَفْتَهُمْ بِسِيمَاهُمْ وَلَتَعْرِفَنَّهُمْ فِي لَحْنِ الْقَوْلِ وَاللَّهُ يَعْلَمُ أَعْمَالَكُمْ وَلَنَبْلُوَنَّكُمْ حَتَّىٰ نَعْلَمَ الْمُجَاهِدِينَ مِنْكُمْ وَالصَّابِرِينَ وَنَبْلُوَ أَخْبَارَكُمْ

{Ou bien ceux qui ont une malveillance aux cœurs ont pensé qu’Allah ne Dévoilerait pas leurs rancunes ? Et si Nous Voulions, Nous te les Montrerions, alors tu les aurais reconnus à leurs traits ; et tu les reconnaîtras sûrement à leurs écarts de langage. Et Allah Sait vos actions. Et Nous vous Éprouverons certes afin que Nous Voyions les combattants d’entre vous et les persévérants, et Nous Éprouverons vos nouvelles.} Mohamed - v29




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