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Les nazis racistes israeliens au pouvoir a Londres, Paris et Tel Aviv

Et voilà Adolph Lieberman

Par Khalid Amayreh,

Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi presque tout le monde, en Israël et en Amérique du Nord, se tait sur l’entrée imminente de ce personnage néo-nazi qu’est Avigdor Lieberman dans le gouvernement d’Ehud Olmert ?Essayez d’imaginez comment les Juifs, leurs soutiens et leurs défenseurs réagiraient si George W. Bush faisait entrer dans l’équipe ministérielle des personnages comme David Duke ou Lewis Farrakhan.
Bon, nous avons tous en mémoire avec quelle rage les cercles sionistes ont réagi, partout dans le monde, lors de la brève intégration du Parti de la Liberté de Jorge Haider dans le gouvernement autrichien en 2000. Les cercles sionistes et juifs, de Sydney à la Californie, ont lancé une campagne virulente de calomnie contre tout ce qui était autrichien, jusqu’à faire croire que ce pays européen, neutre et pacifique, était une réincarnation moderne du Troisième Reich.Maintenant, en Israël, nous voyons monter un personnage judéo-nazi, Moldovan l’ignoble, un petit Staline qui combine le racisme sioniste caractéristique avec la brutalité stalinienne, et qui va rejoindre le gouvernement d’Israël, la soi-disant unique « véritable démocratie du Moyen-Orient ». Pour ceux qui ne connaissent pas encore Lieberman, personnage brutal au-delà de ce que l’on peut imaginer, sachez que nous parlons du chef du quatrième parti politique d’Israël, "Yisrael Beitenu", ou "Israël est notre maison".
Lieberman est plus que "controversé" en tant que Juif, et les médias contrôlés par les Juifs devraient le décrire, principalement pour dénoncer son idéologie fasciste.C’est réellement un politicien démagogue dangereux et un va-t-en-guerre qui prône le nettoyage ethnique, le génocide et la guerre nucléaire. En fait, on peut, sans beaucoup d’exagération, le qualifier de futur Hitler.Le comportement brutal de Lieberman est très connu, même parmi les Juifs d’Israël. En 1999, l’ancien immigrant Moldovan a attaqué et sauvagement battu, on dit même mordu, un enfant du voisinage, prétendant qu’il avait battu son propre fils.L’affaire eut quelques retentissements en Israël mais retomba lorsque Lieberman commença à être connu, d’abord comme législateur représentant les immigrants juifs venant d’Union Soviétique, et ensuite comme Ministre du gouvernement d’Ariel Sharon de 2001 à 2003.Comme Ministre, Lieberman a épousé les idées nazies de façon tellement éhontée que le Ministre des Affaires Etrangères de l’époque, Shimon Peres, dut le mettre en garde contre une possible inculpation pour crimes contre l’humanité devant le Tribunal de La Haye s’il décidait de mettre en pratique son idéologie raciste.Le 8 mars 2002, le quotidien Yediot Ahronot le cite, lors d’une réunion ministérielle :« A 8h, nous bombardons tous les centres commerciaux, à midi, nous bombardons toutes les stations services, à 14h, nous bombardons toutes les banques et nous ouvrons toutes les passages de frontières. »Et pour faire bonne mesure, la plateforme électorale de Lieberman envisageait de priver de droits civiques les non-juifs d’Israël, d’expulser les Palestiniens de Galilée, et de procéder au nettoyage ethnique des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza pour développer les colonies juives et confiner les Palestiniens dans des bantoustans ou des cantons, sur le modèle de l’apartheid en Afrique du Sud.Lieberman a aussi suggéré à maintes occasions qu’Israël bombarde Téhéran, ainsi que le Barrage d’Assouan, en Egypte.
Voilà maintenant que ce Lieberman est apparemment promu vice-premier ministre d’Israël et, ce qui est plus significatif, Ministre en charge des Menaces stratégiques auxquelles Israël doit faire face.Cela inclut-il de lui donner une autorité, même partielle, sur les 300 à 400 bombes et missiles nucléaires qu’Israël est supposé détenir ? Tout est possible dans cet étrange Etat qui ne s’est pas encore réveillé d’une psychose collective quasi congénitale qui lui fait assassiner des enfants allant à l’école et bombarder le Liban d’1,5 millions de bombes à fragmentation, le tout sous la rubrique de sa sécurité.Il est vrai que Lieberman n’est pas le seul personnage politique néo-nazi dans la longue histoire criminelle d’Israël. Après tout, il est difficile de trouver un leader israélien qui n’ait pas les mains tâchées du sang des civils arabes et dont l’esprit ne soit pas infesté par le racisme criminel.
A l’évidence, le meurtre, la terreur et le racisme sont israéliens et sionistes comme le beignet de pommes est américain et le boomerang australien.Néanmoins, Lieberman peut être tout particulièrement dangereux parce que son idéologie sio-nazie a une légitimité démocratique. Mais devons-nous pas nous souvenir qu’Adolph Hitler a lui aussi été élu par le peuple, lors d’élections libres et régulières ?Bien sûr, Lieberman, dont le parti occupe 11 sièges sur les 120 qui constituent la Knesset israélienne, est soutenu par de larges pans de la société israélienne juive, au delà de sa base électorale immédiate, qui adhèrent plus ou moins à ses idées fascistes sur la privation des droits civiques et même l’expulsion des citoyens non juifs d’Israël, qui représentent près d’un quart de la population.En conséquence, il serait trompeur de considérer cet homme et son parti manifestement raciste comme un phénomène marginal en Israël. En fait, on exagère peu en disant que Lieberman reflète et représente les sentiments de la majorité des Juifs d’Israël. Oui, peut-être que d’autres hommes politiques, comme le Premier Ministre Ehud Olmert et le chef de l’opposition Beyamin Netanyahu, qui se sont vantés maintes fois d’avoir réussi à réduire le taux de natalité des Arabes israéliens, ne tiennent pas des discours aussi éhontés que lui, en particulier en public. Pourtant il est très clair que la plupart de ces hommes politiques et leaders des camps sionistes et religieux, aussi bien d’ailleurs que du soi-disant centre-gauche, pensent comme Lieberman, comme l’ont montré les politiques et pratiques des gouvernements successifs israéliens depuis des années.Et maintenant, quelques mots pour les Européens.
Il est vraiment difficile de comprendre, et encore moins de justifier, le silence européen sur l’arrivée de ce néo-nazi dans le gouvernement israélien.L’Europe, qui n’a pas perdu de temps pour imposer des sanctions draconiennes sur le peuple palestinien pour avoir élu le Hamas, réalise-t-elle que cet homme est des millions d’années-lumière plus extrémiste et plus raciste que tout ce que préconise le Hamas ?Comment l’Europe pourrait-elle continuer à faire des affaires avec un gouvernement dont l’un des ministres appelle ouvertement au retrait des droits civiques et à la délégitimation de près d’un quart de la population, sur le seul motif qu’ils appartiennent à des religions différentes ?Ou bien l’Europe est-elle en train d’imiter l’administration américaine de George Bush en prenant le chemin de l’hypocrisie et de la duplicité morale, en la jouant aveugle, sourde et muette alors qu’Israël affiche son fascisme aux yeux du monde entier ?L’Europe devrait se souvenir que ce n’est pas parce que des Juifs l’épousent que ce n'est pas grave.

Source : Palestine Info Traduction :

MR pour ISM

http://www.ism-france.org/news/article.php?id=5663&type=analyse&lesujet=Racisme

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