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Israel et son pantin Blair dans la tourmente...


BLAIR INTERROGÉ PAR LA POLICE DE LONDRES : « DU CASH CONTRE DES HONNEURS »



Le 14 décembre, la police de Londres a interrogé le Premier ministre Tony Blair pour la deuxième fois dans le cadre de l’affaire baptisée « du cash contre un titre de pair ». On soupçonne en effet que quatre éminentes personnalités du Parti travailliste ont été convaincues il y a deux ans de transformer en prêts leurs dons au Parti, le gouvernement Blair leur octroyant par la suite un titre de noblesse. C’est la première fois qu’un Premier ministre en exercice est ainsi entendu par la police, qui cherche à savoir si Tony Blair aurait autorisé des personnes de son entourage à proposer un titre de noblesse à tel ou tel contributeur ou fait disparaître des pièces à conviction.


Le 30 janvier, Lord Levy (connu comme Lord Cashpoint, ou « Lord Distributeur Automatique »), a été arrêté pour la deuxième fois, accusé cette fois-ci d’avoir conspiré pour faire entrave à la justice. Le 19 janvier, Ruth Turner, conseillère personnelle proche de Blair, avait été arrêtée tôt le matin à sa résidence et interrogée elle aussi au sujet d’une éventuelle conspiration pour entrave à la justice. Mme Turner et Lord Levy ont été libérés sous caution.


Le 31 janvier, le jour où la deuxième arrestation de Lord Levy a été rendue public, David Cameron, dirigeant du Parti conservateur, déclara à la Chambre des Communes que « l’intérêt national » exige la démission de Tony Blair. L’on pouvait s’y attendre de la part de Cameron, mais, comme l’écrivait The Independent le 3 février, la vraie question est de savoir à quel moment « les hommes en complet gris » se présenteront chez Blair pour lui demander « de partir sans faire de résistance ». Ces hommes en complet gris, c’est le Parliamentary Committee, les délégués des députés qui rencontrent Blair en privé chaque mercredi.


Entre-temps, Blair a déclaré sur BBC Radio 4 Today : « Je ne ferai pas de plaidoirie pro domo devant qui que ce soit. Les gens peuvent se faire leur propre idée de moi, selon ce qu’ils pensent de moi, mais je suis le genre de personne que je suis. Je ne me mettrai pas dans une situation où je dois plaider mon intégrité. »

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