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Israeli puppet Tony Blair : A War criminal in El Aleda department


« Pots de vin » de BAE : la méthode Blair sous son vrai jour



(Nouvelle Solidarité) Les 2 milliards d’euros que l’entreprise britannique d’armement BAE a versés au Prince saoudien Bandar bin Sultan n’ont pas servi uniquement à vendre des armes, mais à acheter des alliés « diplomatiques » dans le monde arabe. Ce scandale n’est pas seulement d’ordre privé, puisqu’il implique d’une part l’ancien ambassadeur aux Etats-Unis et actuel chef de la Sécurité Nationale saoudienne, le prince Bandar, et d’autre part le gouvernement britannique.


Tony Blair, bien au courant de ce système, était intervenu en décembre dernier par le biais de l’Attorney General Lord Goldsmith pour faire cesser l’enquête. Questionné à ce sujet, Tony Blair a répondu le 7 juin qu’il s’agissait de préserver une relation stratégique avec un allié contre le terrorisme. Doit-on en conclure que les défenseur de la démocratie ne se font des alliés qu’en les achetant ? C’est probablement à ce titre que lors de son arrivée au 10 Downing Street il y a 10 ans, Tony Blair n’a fait que prolonger les vieilles habitudes qui ont cours depuis Margaret Thatcher afin de conserver le prestige international de l’Angleterre. On estime que les bakchichs reversés au prince Bandar ont porté sur plusieurs centaines de milliards de dollars de contrat depuis 1985. Mais l’affaire des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite n’est pas un cas isolé. Le dictateur chilien Augusto Pinochet avait reçu l’argent de poche des britanniques entre 1997 et 2004, alors même qu’il avait été arrêté à Londres ! C’est malheureusement au moment où le Serious Fraud Office voulait étendre son enquête de Bandar à Pinochet, que Blair a fait stopper net toute investigation.


Tony Blair n’est donc pas l’observateur d’un cas de corruption isolé, mais bien l’acteur/serviteur d’un système diplomatique aux mains des puissances londoniennes qui tentent d’emmener le système des nations vers la guerre. Tony Blair était le premier responsable étranger à venir s’afficher bras dessus-bras dessous avec Nicolas Sarkozy à Paris le 11 mai avant même la passation de pouvoir. Espérons que lors de sa visite Tony Blair ne lui a pas transmis le secret de sa politique étrangère.


Tony Blair, principal promoteur de la guerre en Irak et dont les services avaient fabriqué les preuves la justifiant, se retrouve au milieu d’une affaire de « pots de vin » organisés par l’entreprise d’armement BAE. Mais ce n’est pas seulement le système BAE pour obtenir des marchés qui est mis à jour par ces « dessous de table » donnés au Prince saoudien Bandar bin Sultan, mais la manière dont certains hauts dirigeants britanniques et américains manipulent les relations internationales et créent des conflits.


Le prince Bandar est un proche de la famille Bush et du Vice-président Dick Cheney. Ancien ambassadeur saoudien aux Etats-Unis il a gardé des liens étroits avec la Maison Blanche, au point d’avoir personnellement organisé le voyage du Vice président Cheney en Arabie Saoudite au mois de novembre dernier à l’insu de l’ambassadeur saoudien du moment Turki al Faisal. C’est lors de ce voyage que Dick Cheney a promu sa politique de clash régional entre sunnites et shiites, avec en arrière-fond un scénario d’attaque contre l’Iran « shiite ». Le prince Bandar représente en Arabie Saoudite les partisans de ce clash, et y participe activement en armant les groupes anti-shiites contre le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais. Et il n’en est pas à son coup d’essai. C’est le prince Bandar lui-même qui avait monté dans les années 80, l’opération de soutien aux jihadistes d’Oussama Ben Laden. Cette opération visait à combattre l’URSS en Afghanistan et avait été organisée conjointement avec l’actuel conseiller de la Maison Blanche pour le Proche-Orient et pour la Démocratie, Elliot Abrams.


Est-ce que le Prince Bandar finance le Fatah-al-Islam et la guérilla du Fatah palestinien en utilisant l’argent transféré sur ses comptes par BAE avec l’aval du gouvernement Blair ? Quoi qu’il en soit, l’escalade des conflits au Liban et en Palestine n’est pas spontanée, il y a bien comme pour la guerre en Irak une main invisible qui les provoque et les attise. Et c’est ce qui ressurgit aux yeux du monde avec cette affaire BAE. La guerre en Afghanistan, en Irak et potentiellement en Iran émane d’une volonté politique pour qui le prince Bandar, Dick Cheney et Tony Blair ne sont pas des hommes d’Etat, mais des hommes de main.


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