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La machine de mort israƩlienne fauche les enfants palestiniens


Djabalia – CPI,
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Après cinq jours d'une guerre de génocide, les forces de l'occupation se retirent de Djabalia. Et les sentiments de fierté et de dignité se mêlent aux douleurs, aux souffrances, déjà si profondes dans la société palestinienne toute entière.

A Djabalia et aprĆØs cette opĆ©ration militaire israĆ©lienne dite « L'hiver chaud », les scĆØnes de dĆ©vastation, de maisons et d’infrastructures en ruine, ne sont pas peu nombreuses. Ne sont pas peu nombreuses Ć©galement les tentes dressĆ©es pour recevoir les condolĆ©ances pour les pertes humaines.

Les scènes de mort, qui a Óté la vie à de nombreux civils et enfants, restent l'image d'une barbarie jamais vue.

Deux sœurs Ć  la fois

Dans la ville martyre de Djabalia, dans la rue d’As-Sikka et devant la ruine de sa maison, Zyad Assalia pleure ses deux filles, Samah, 16 ans, Sanaa, 22 ans, ainsi que son cousin Mahmoud, 21 ans. Il pleure aussi la maison qui abritait sa famille et qui avait Ć©tĆ© dĆ©truite par l'aviation israĆ©lienne, le matin du samedi 3 mars.

« Les corps de mes filles Ć©taient si dĆ©chiquetĆ©s et carbonisĆ©s que les ambulanciers ont eu beaucoup de mal Ć  ramasser leurs morceaux Ć©parpillĆ©s partout », dit-il, les larmes aux yeux.

Crimes avec prƩmƩditation

La mort israélienne a visité tous les quartiers, toutes les rues, toutes les ruelles. Les forces de l'occupation israélienne sèment la mort, avec préméditation. Jacqueline Chabak, 16 ans, n'avait voulu que secourir son frère, 14 ans, tombé sous l'effet d'un obus tiré par un canon aveugle israélien. Un sniper sioniste l'attendait pour lui enlever la vie et la faire tomber aux cÓtés de son petit frère, devant la maison familiale !

La chance de la fille Ghada Saleh, 16 ans, n'a pas été meilleure. Elle ne voulait que transporter son petit frère, un nourrisson de six mois seulement, d'une maison à une autre, pour le sauver des militaires israéliens qui avaient investi la maison où il se trouvait. Les soldats de l'occupation l'ont visée et tuée. Le nourrisson a été grièvement blessé.

Une enfance visƩe

La petite enfant Salsabil Abou Jalhoum, Ć¢gĆ© uniquement de 21 mois, a Ć©tĆ© atteinte par une balle israĆ©lienne, Ć  l'intĆ©rieur de la maison de sa famille. Elle a perdu le sang jusqu'Ć  ce qu'elle eĆ»t rendu l'Ć¢me, sur les bras de sa mĆØre. Elle a perdu tout son sang. Les bombardements israĆ©liens empĆŖchaient tout secours d’y arriver.

La mĆØre disait, avec une voix Ć©touffĆ©e de chagrin, qu'elle n'a jamais vu de tels massacres. « Qu'a-t-elle fait, cette fillette ? LanƧait-elle des roquettes ? ». « Je ne comprends jamais pourquoi ils tuent les enfants et les femmes ! », se demande-t-elle.

Tout le monde est visƩ !

Sur le seuil de leur maison, les obus israéliens les attendaient, le père Bassam Obaid, 45 ans, et son garçon Mahmoud, 15 ans. Un autre garçon voulant venir à leur rescousse a eu le même sort. Ce dernier est actuellement entre la vie et la mort, dans un hÓpital du nord de la bande de Gaza.

La mort Ơ l'intƩrieur des maisons

Des moments difficiles ont vécu Fayez Abdrabbah et sa femme. Pendant dix heures durant, ils regardaient leur fils Wissam perdant son sang. Il avait été atteint, à l'intérieur de la maison, par une balle tirée par un sniper israélien. Personne n'a entendu leurs cris jusqu'à ce qu'il perde la vie, suivant son frère dans le chemin des martyrs.

Avec une voix troublée par les douleurs, le père de deux martyrs dit que son fils avait été atteint, il n'a pu lui porter secours et le transporter à l'hÓpital. Devant ses yeux, il perdait le sang jusqu'à la mort.

Quant à la vieille Hadja Om Ahmad, 70 ans, elle s'assit devant la ruine de sa maison. Elle tend les mains vers le ciel pour maudire les Sionistes dont les crimes dépassent l'imaginable. Ils refusent à ses petits-fils le droit d'être transportés à l'hÓpital !

MĆŖme les ambulances !

Les ambulances et leurs équipiers ne sont pas épargnés par les crimes israéliens. Le secouriste Mahmoud Zaqqout, 26 ans, est entré dans un quartier pour venir à l'aide aux blessés. Un obus de l'occupation l'a directement atteint. C'était lui qui a eu besoin d'être secouru. En vain. Les heuers passent. C'est après la retraite de l'armée d'invasion qu'on découvre son corps gisant sur la terre de la patrie.

Dans la rue Al-Qaram, c'Ʃtait un autre secouriste que les raids israƩliens visent et blessent. A l'hƓpital Ach-chifaa, il lutte actuellement entre la vie et la mort.

En somme, innombrables sont les scĆØnes douloureuses et les histoires de mort. Toutefois, les citoyens de la bande de Gaza sont autant en colĆØre et en douleur qu’ils sont fiers de leur victoire. L'occupant bat en retraite, sans pour autant que les missiles de la rĆ©sistance palestinienne s’arrĆŖtent. Ils restent et imposent l'Ć©quilibre de terreur.

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