NDLR : En lisant cet article, vous comprendrez pourquoi la DST retient deux autrichiens dans le sud du Mali et pourquoi les batiments de l'ONU ont été attaques le 11 Decembre 2007...
L'union pour la méditerannée est une trouvaille sioniste qui devait permettre a l'entité sioniste de percevoir des fonds européens pour assurer sa survie économique, en periode de grave crise économique, des fonds pour faire la transition avec les fonds US, qui se réduisent d'année en année avec la dévaluation du dollars US. En refusant cette union et en considerant que la France-Israel considere Boutef comme un allié des Chinois, Russes et anti-américains, vous avez le puzzle completé, lisez l'article pleins de nuances...
Les autrichiens savent finalement que ce sont bien les services de Paris qui controlent le GSPC/AQMI, et que la prise d'otage n'est qu'une maniere de pervetir les pantins d'Alger pour les faire adhérer au projet sioniste de Sarkosy, tous comme les espagnols ont compris que Barcelone etait la cible des israeliens l'hiver dernier quand deux policiers espagnols ont été abattus par la DST au pays basque...
Comme quoi la roue tourne, car de nouvelles enquetes, de nouvelles plaintes arrivent dans les ministeres en France alors que la France d'en bas n'a rien demandée et n'y est pour rien... Je me demande a quoi cela servirait de mentir sur ce blog, Sarkosy tu es une brele qui se croit pour ce qu'il ne sera jamais, tu cherches les ennuis, qui seme la haine récolte la tempete...
Avec des Bush ou des Sarkosy, Blair, Olmert et consorts, l'esperance de vie d'yisrael touche a sa fin !
Louanges sont a ALLAH awj, le Maitre, le Seul, l'Unique digne d'adoration, nous vivons les derniers mois d'yisrael...
wa kheer da'wana ana al hamdulillahi Rab al 'Alamin,
Après le dernier «assaut» de Bruxelles
La Méditerranée de Sarkozy en difficulté
par L'un De Nos Correspondants A Paris: S. Raouf, Le Quotidien d'Oran, 24 mai 2008
Avec son goût prononcé pour la mise en scène médiatique, Nicolas Sarkozy rêve d'un quinquennat jalonné d'images fortes. Dont une -à laquelle il tient tant- aux allures de triomphe diplomatique.
Datée du 13 juillet 2008 à Paris, elle immortalise, pour la postérité de la Méditerranée, un moment lourd de sens et de message: une famille méditerranéenne recomposée et réconciliée. A la manière d'une promotion universitaire fraîchement auréolée, une trentaine de souverains, chefs d'Etat et de gouvernement, des deux rives s'alignent, souriants, sur le perron de l'Elysée. Et sacrifient au rituel de la «photo de famille», peu de temps après avoir paraphé, au Salon des ambassadeurs, l'acte constitutif de l'UPM.
Préparé avec soin par le protocole et les communicants de l'Elysée, cet exercice pourrait ne pas avoir la solennité souhaitée. Si la «photo de famille» n'est pas du tout compromise, l'acte fondateur de l'UPM risque, lui, de perdre de sa superbe et de se réduire à un document au rabais. Son concepteur, le candidat Sarkozy, devenu 6e Président de la Ve République, a, d'abord, rêvé d'une Union méditerranéenne (UM). Un cadre ouvert aux seuls riverains de la Méditerranée. Sous la pression de l'Allemagne et de certains pays de l'Europe du Nord, il s'est résigné à une première concession: l'appellation UM s'efface devant celle d'UPM (Union pour la Méditerranée).
Plus qu'une simple nuance sémantique, cet intitulé est loin d'être de pure forme. Il signifie que la famille méditerranéenne ne peut se limiter à la taille souhaitée par Sarkozy. Tous les membres de l'UE ont vocation à en faire partie, a insisté la chancelière allemande Angela Merkel, soutenue par nombre de ses pairs européens. Depuis, la Commission européenne, cette citadelle de Bruxelles tant redoutée par l'équipe «méditerranéenne» de Sarkozy, s'est mise de la partie. Plutôt que de parler d'UM ou d'UPM, l'instance exécutive européenne préfère l'usage d'une autre appellation: «le processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée». Autant dire une sortie qui sonne le glas du projet cher au chef de l'Etat français ou du moins sa dimension la plus originale: la mise en place d'un cadre méditerranéen, en dehors de Barcelone. Restée en retrait jusque-là, la Commission européenne a donné de la voix, tout au long de la semaine. La commissaire aux Relations extérieures, l'Autrichienne Benitta Ferrero-Waldner, et un des porte-parole de la Commission sont montés au créneau, chargés de véhiculer un message: le chantier méditerranéen ne peut se faire sans Bruxelles. Chargée par le Conseil européen des 13 et 14 mars derniers de soumettre des propositions sur l'UPM, l'instance ne s'est pas fait prier pour recadrer le processus. Dans un rapport de quatorze pages, la Commission présidée par le Portugais José Manuel Barroso s'est livrée à une multitude d'assauts contre le projet de Sarkozy. Au point de le dépouiller de l'essentiel de son esprit initial.
Comme le suggère, sans ambages, la nouvelle proposition d'appellation, Bruxelles remet le chantier de l'UPM dans le sillage du processus de Barcelone. Sous la pression de Berlin, le dernier Conseil européen avait souligné la nécessité d'inscrire l'initiative française dans le cadre du partenariat Euromed. La Commission est allée bien au-delà, en se gardant de toute précaution diplomatique.
Dans le registre des relations Euromed, rien ne peut se faire en dehors de Barcelone, tranche-t-elle. «La Déclaration de Barcelone, ses objectifs et les domaines de coopération qu'elle prévoit restent d'actualité (...) le défi que suppose une nouvelle initiative consiste à consolider les relations multilatérales, à accroître le partage des responsabilités dans le processus (ndlr, de Barcelone)».
Nicolas Sarkozy a bâti son projet sur le constat -irréfutable- que l'ambition méditerranéenne est réduite à sa plus simple expression dans la politique étrangère de l'UE. Prenant prétexte de la panne manifeste du processus de Barcelone, le président français propose de passer à une logique institutionnelle différente. A défaut de le dire lui-même, il a confié à son conseiller spécial, Henri Guaino, le soin de lancer des messages. Au rang desquels celui-ci: seule une entité composée des seuls pays riverains est à même de susciter des dynamiques multiformes à la Méditerranée.
Allemagne en tête, des partenaires européens de Paris ont soupçonné le successeur de Jacques Chirac de faire cavalier seul et de les évincer de la «Mare nostrum» (la Méditerranée du temps des Grecs). Mandatée par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE d'émettre des propositions, la Commission a donné sa réponse. Inutile de passer à autre chose, clament les rédacteurs du rapport commandé par le Conseil. «Le moment est venu d'insuffler un nouvel élan au processus de Barcelone». Dans ce qui pourrait être le coup de grâce, la Commission de Bruxelles remet en cause le schéma de la coprésidence de l'UPM voulu par la France.
Au plus fort de la querelle franco-allemande sur la configuration du projet français, Français et Allemands s'étaient livrés à une joute de procédures. Sarkozy et ses conseillers ont cédé sur l'élargissement du projet à l'ensemble de l'UE et son cheminement avec Barcelone. En revanche, ils ont obtenu du Conseil européen que la coprésidence de l'entité sera dévolue aux seuls pays riverains de la Méditerranée. La Commission ne semble pas l'entendre de cette oreille. Bruxelles a, s'agissant des mécanismes institutionnels de l'Union pour la Méditerranée, un point de vue aux antipodes de l'Elysée. «La création d'une coprésidence doit, en ce qui concerne l'UE, être compatible avec les dispositions régissant la représentation extérieure de l'Union européenne», telles que précisées par le traité de l'UE et le traité instituant la Communauté européenne. Concrètement, dès l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le 1er janvier 2009, la présidence de l'UE sera exercée par trois têtes: le président du Conseil européen (président ou chef du gouvernement du pays assurant la présidence semestrielle), le président de la Commission et par le haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères. En vertu de ce format -et au risque d'irriter l'Elysée-, la Commission de Bruxelles concède à Nicolas Sarkozy une coprésidence de courte durée de l'Union pour la Méditerranée. Concepteur de l'idée, le chef de l'Elysée n'en coprésidera les destinées que du 13 juillet -date de sa naissance- au 31 décembre. Le 1er janvier au matin, ça sera -côté Europe- au tour d'un triumvirat (Présidence tchèque, Barroso et Javier Solana).
La procédure de désignation du coprésident (rive sud) de l'UPM est loin d'être formalisée ou codifiée. Du moins aux yeux de la Commission européenne. «Compte tenu de la complexité de l'environnement régional» -allusion aux pesanteurs du conflit proche-oriental-, «la sélection du coprésident se fera par consensus». Le souverain, chef d'Etat ou de gouvernement chargé de représenter la rive sud -Israël compris- y siégera pour un mandat de deux ans. Visiblement prise de court par la sortie de la Commission de Bruxelles, la France s'est gardée de réagir avec vigueur. Premier à intervenir à chaud, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, s'est montré irrité. «Les 27 sont convenus que cette présidence doit revenir à un pays de l'Union, riverain de la Méditerranée. Je ne peux pas imaginer que la Commission n'a pas pris en compte cette demande».
L'Elysée a choisi, elle, une réponse diplomatique mesurée, émaillée de réserves entre les lignes. Si elle approuve le diagnostic de la Commission et son attachement à «plus de Méditerranée», au sein de la politique européenne, Paris ne cache pas son irritation en des termes à peine voilés.
«Il est essentiel que le processus de préparation du sommet du 13 juillet soit inspiré par les principes de parité et d'égalité qui sont au coeur de la démarche» de l'UPM.
L'Elysée pointe, ce faisant, la remise en cause de la durée de mandat de sa coprésidence et la formule du triumvirat européen face à un coprésident du Sud.
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