Dix Palestiniens blessés par les tirs de l'occupation à l'Est de Khan Younès
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Les forces de l'occupation ont ouvert le feu sur une marche palestinienne pacifique, au sud de la Bande de Gaza, durant la 34ème commémoration de la journée de la terre, le mardi 30 mars 2010.
Le directeur des urgences au ministère de la santé, Dr. Mouawia Hassanein, a affirmé que dix Palestiniens ont été blessés par les tirs des forces occupantes et que les ambulances se sont dirigées vers le lieu pour transporter les blessés.
Des civils palestiniens ont organisé une marche massive près des frontières entre la Bande de Gaza et les territoires palestiniens occupés en 1948 pour commémorer la journée de la terre.
L'occupation interdit la prière dans la mosquée d'el-Ibrahimi |
[ 31/03/2010 - 13:09 ] |
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El Khalil – CPI
Les autorités de l'occupation ont décidé de fermer, aujourd'hui et demain, la mosquée d'el-Ibrahimi dans la ville d'el Khalil, sous prétexte de la fête de pâques juive. Des sources palestiniennes ont déclaré que les autorités de l'occupation ont interdit aux croyants palestiniens, de faire la prière dans la mosquée sainte d'el-Ibrahimi, à partir de l'aube de mercredi 31/3 et jusqu'à l'aube de vendredi prochain, au moment où elles ouvrent toute la mosquée devant les colons sionistes pour célébrer la fête de pâque juive. Des organisations sionistes ont appelé les colons sionistes à participer aux festivals organisés dans la mosquée d'el Ibrahimi, durant les deux jours prochains, pour exercer leurs rites. On note que les forces occupantes vont empêcher également l'appel à la prière durant les deux jours prochains dans cette mosquée. De grandes forces sionistes ainsi que les éléments des gardes-frontières se déploient dans la vieille ville d'el Khalil et aux entrées de la mosquée sainte d'el-Aqsa, ainsi que ses alentours et les routes reliant entre les colonies qui encadrent la ville d'el Qods. |
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Le Hamas n’a qu’une seule stratégie (1) |
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Dr. Azzam At-Tamimi
Les élections du Conseil Législatif Palestinien de 2006 sont différentes de celles de 1996. En particulier, en 2006, l’accord qui était la base de l’autorité et de ses institutions avait reçu un coup mortel de la part de l’ancien premier ministre israélien Ariel Sharon. La direction du mouvement du Hamas n’a pu bien estimer que la participation du mouvement aux élections, les premières comme les dernières, donne une sorte de légitimité à cette autorité que les Israéliens ont vidée de tous sens. Ces derniers ont décidé d’encercler et ensuite de tuer leur partenaire dans les négociations de paix Yasser Arafat. Puis, ils ont décidé de se retirer, unilatéralement et sans aucun arrangement, de la bande de Gaza qui les avait épuisés. Sans une petite minorité, le mouvement du Hamas ne s’attendait à la position internationale face aux résultats des élections. Probablement, les élections desquelles le mouvement du Hamas est sorti vainqueur représentaient une occasion en or et sans précédent pour réorganiser la maison intérieure palestinienne, croyaient quelques-uns dont moi-même. On croyait que cette maison serait en mesure de travailler avec la communauté internationale qui travaille toujours au profit de l’Entité sioniste. Mais dès que la victoire du Hamas avait été déclarée, on a commencé à imposer les conditions du Quartette, des conditions ficelées par l’ancien premier ministre israélien Ehud Olmert. Ainsi, un siège total a été imposé sur le Hamas et sur la société palestinienne qui lui avait donné sa confiance. En attendant que le mouvement déclare sa soumission, le blocus a été mis en place. Le premier qui a béni cette position internationale était Mahmoud Abbas. Le mouvement du Fatah, l’OLP et l’autorité palestinienne ont pris la même position que celle du Quartette. Ainsi, le Hamas s’est retrouvé obligé de composer le premier cabinet d’après les élections tout seul, sans la participation d’autres factions. Les autres forces, autres que le Hamas, ont commencé à s’occuper à faire tomber ce cabinet, à provoquer des guerres civiles. Tout était bon pour convaincre le Hamas qu’il fallait qu’il se soumette aux leaders de la communauté internationale et aux dirigeants arabes. Et lorsque tout cela n’a rien donné, le mouvement du Fatah a joué avec le dossier des captifs. Il a demandé au Hamas de signer un document les concernant. Par ce document, le Fatah a voulu convaincre la communauté internationale que le Hamas était rentré dans le rang et qu’il fallait lever, même partiellement, le blocus imposé sur les Palestiniens de manière collective. Mais en vain, on veut la tête du Hamas. Accepter le document des captifs, transformé plus tard en document d’entente nationale, a modifié la ligne droite du Hamas. Désormais, il accepte un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Cette position a été renforcée lors de l’accord signé entre le Fatah et le Hamas à la Mecque, sous une égide saoudienne. Ils se sont mis accord pour constituer un gouvernement d’unité nationale. Mahmoud Abbas, en tant que président de l’autorité et de l’OLP, devait profiter du changement de discours du Hamas pour tenter, avec ses partenaires israéliens et américains, de donner jour à l’Etat palestinien. Toutefois, les travaux du général Dayton n’ont fait que briser l’union nationale. Mais pas seulement. La rivalité entre les deux mouvements s’est transformée en une inimitié explicite. Les forces de sécurité préventive se sont mises à pratiquer des actes de provocation. Le Hamas n’a eu d’autre choix que de mettre un terme à cela, militairement. Et en Cisjordanie, le Hamas, ses membres, ses sympathisants et ses institutions sont l’objet d’un déracinement. Cependant, les négociations d’Abbas avec Olmert, jusqu’à l’arrivée de Netanyahu, n’ont rien donné, à part quelques embrassades et beaucoup de colonies. Bien que le Hamas n’ait pas laissé tomber ses principes et son regard sur le conflit, le changement de son discours, à cause de la politique et de l’accord des captifs et celui de la Mecque, a un peu altéré sa réputation. En effet, beaucoup de Palestiniens et de sympathisants de la cause palestinienne partout dans le monde voyaient dans le Hamas une alternative au mouvement du Fatah qui a laissé tomber la lutte armée au profit des négociations, qui a laissé tomber le rêve palestinien pour lequel il est né au Koweït en 1957. Article écrit par Dr. Azzam-Timimi, auteur du livre Le Hamas, chapitres non-achevés Traduit et résumé par le CPI |
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