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Les informations sur la fuite organisée par Paris et l'ambassade americaine a Alger, dont seul ce blog parlait deja il y a quatres semaines, de l'israelite Musta'mar Al Qaeddafi vers l'Algerie ou les juifs sionistes de la DCRI-DRS le protegeaient jusqu'a son depart vers l'Asie a la mi-ramadan, soit 5 jours avant le debut de 'l'offensive de l'OTAN'. Al Qaeddafi comme Saddam Hussein, a 2 doublures, l'une d'elles sera capturée ou tuée par un raid US dans les jours a venir. Al Qaeddafi a choisit l'exil et le silence en Asie, preuve encore une fois que ce changement de regime et cette guerre civile ont été montées pour piller la Libye tout comme l'Iraq et le peuple libyen est sacrifié dans une guerre qui debordera partout en Afrique du Nord avec la complicité des harkis d'Alger et du Caire. Le fait que Mediapart ne parle pas de l'implication de la DCRI dans le transfert de Al Qaeddafi et ses troupes vers le Niger, Tchad est tout simplement edifiant et est encore un mensonge par omission comme dans l'affaire du meurtre de Hariri par la france-Israel ! La encore, le mossad, Sarkozy, l'emir du Qatar, Al Qaeddafi et Takkiedine sont impliqués dans un reglement de comptes pour recuperer les retro-commissions de plusieurs contrats d'armements equivalent au total a 1,365 milliards d'euros sur 18 ans

Les documents Takieddine, l'enquête Livré par le clan Sarkozy, le 4×4 français qui protège Mouammar Kadhafi


 Par Mediapart.fr,
Mouammar Kadhafi, l'introuvable «leader» libyen, est-il encore protégé par la France ? C'est un détail que Nicolas Sarkozy n'a pas osé évoquer lors de son voyage «triomphal» à Tripoli la semaine dernière. Mis en examen mercredi dernier par le juge Renaud Van Ruymbeke dans l'affaire des ventes d'armes à l'Arabie saoudite et au Pakistan, Ziad Takieddine a fourni au régime lybien, en 2008, un 4×4 furtif fabriqué par la société française Bull-Amesys (ex-i2e) afin de sécuriser les déplacements de Mouammar Kadhafi. Un véhicule qui peut être aujourd'hui extrêmement utile pour la fuite du leader déchu.
La vente de ce matériel a bénéficié, dès 2007, de l'appui du ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, et de son directeur de cabinet d'alors, Claude Guéant. L'engin a finalement été livré à partir de 2008, avec le feu vert, cette fois, de l'Elysée.
 
25 juillet 2007, Tripoli25 juillet 2007, Tripoli© Reuters
 
 

Contrat à l'appui, Mediapart peut dévoiler les spécifications techniques de ce concentré de technologie livré aux Libyens, pour la somme de 4 millions d'euros. Il s'agit d'un 4×4 ML blindé de chez Mercedes équipé d'une cage de Faraday – qui protège les occupants des champs électriques extérieurs – et d'un dispositif électronique de brouillage capable de neutraliser toutes les fréquences radio dans un rayon de cent mètres autour du véhicule.
 
 
 
Depuis, l'électronique du 4×4 de Kadhafi est commercialisée par Bull-Amesys sous le nom de « système Shadow ». Il s'agit d'un brouilleur « intelligent (...) basé sur une technologie unique au monde », qui couvre à la fois « l'interception, le brouillage et la neutralisation » des engins explosifs télécommandés, peut-on lire dans un document de présentation d'avril 2011. Un matériel également « capable de détecter instantanément plus de 2.000 menaces ».
 
« Shadow est destiné aux forces armées et répond également aux besoins en matière de sécurité intérieure, signale BullIl permet non seulement la protection de passagers de véhicules et de zones critiques contre les engins explosifs télécommandés mais aussi l'identification de communications ennemies et le contrôle des radiocommunications. »
 
Shadow « n'émet que sur présence d'une menace et se reconfigure automatiquement en fonction de sa localisation – en tenant compte des plans de fréquence internationaux », précise encore Bull.
 
La mise au point de la voiture de Kadhafi n'a pas été sans frayeur chez Amesys. « On ne pouvait plus téléphoner au siège quand ils testaient le système: les portables ne fonctionnaient plus, se souvient un cadre. La voiture émet comme un four à micro-ondes à l'extérieur. Il ne vaut mieux pas s'en approcher. »

Des virements offshore pour Takieddine

Selon des documents en notre possession, la vente de ce véhicule a été l'un des volets du contrat d'ensemble de sécurisation du régime,« Homeland Security Program », signé en 2007 pour 26,5 millions d'euros, par Philippe Vannier, l'actuel PDG de Bull – alors dirigeant de la filiale Amesys –, grâce aux bons soins de M. Takieddine. Ce contrat inclut la vente d'équipements de cryptage des communications du régime (3 millions d'euros), mais aussi d'espionnage d'internet (12,5 millions d'euros).
Le 1er septembre, Amesys avait confirmé la vente d'un « matériel d'analyse portant sur une fraction de connexions internet existantes », mais avait aussitôt fermé son propre site commercial. Le site Amesys.fr est depuis ce jour officiellement « en rénovation ».
 
Ziad TakieddineZiad Takieddine© (dr.)
 
 
Ziad Takieddine, qui travaillait de concert avec Claude Guéant, directeur de cabinet du ministre de l'intérieur puis secrétaire général de l'Elysée, a reçu 4,5 millions d'euros de commissions d'Amesys (ex-i2e) entre 2007 et 2008 pour ces ventes en Libye. En interne, Philippe Vannier a confirmé le paiement « de services commerciaux » effectués, selon lui, « dans la légalité ».
 
En réalité, ces versements, qui n'ont pas encore été retrouvés dans la comptabilité de l'entreprise, ont transité par les comptes de sociétés offshore, avant d'être reversés au nom de M. Takieddine, à la Al-Ahli international Bank de Beyrouth. S'agissant d'un pourcentage aussi élevé d'un contrat, ces « services commerciaux »devraient tomber sous le coup de la loi de juin 2000 qui sanctionne la corruption d'agents publics étrangers et prohibe ce type de commissions.
 
  VIREMENTS-TAK
 
Mais ce n'est pas tout. La question est aujourd'hui posée à la justice de savoir si le contrat « Homeland Security » avait obtenu toutes les autorisations gouvernementales nécessaires avant sa conclusion en 2007 avec le régime Kadhafi. Comme l'a évoqué Libération, l'association Sherpa, spécialisée dans la lutte contre les « crimes économiques », a déposé une plainte la semaine dernière entre les mains du procureur de la République de Paris concernant le volet «espionnage électronique» de ce vaste marché.
 
« A ce jour, aucune autorisation du gouvernement n'aurait été délivrée afin de permettre à la société Amesys de vendre le système de surveillance » à la Libye, note l'avocat William Bourdon dans sa plainte.
De fait, le type de matériel de défense contenu dans le contrat «Homeland Security» doit, selon la loi française, faire l'objet d'autorisation expresse délivrée par le premier ministre, après avis de la commission intergouvernementale dédiée aux marchés d'armement. Pour l'heure, ni Bull-Amesys ni le gouvernement français n'ont démenti cette absence d'autorisation. 

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