Avis de recherches: Nous voulons la maison mossad-pasqua morte ou vif!
Bon, on te livre aux Algeriens, tu as vu comment les iraquiens nous ont dechiré, tu comprends on peut pas prendre de risques et envoyer des soldats la bas, ils vont les manger vivants, et on a du business qui roule a Tripoli et a Alger, et toi et Cameron vous avez pas performé comme la maison mere le voulait. N'oublie jamais pour qui tu roule et qui sont les patrons, c'est pas grave tu sentiras rien...
Signé Abu Bama, le pantin de Washington
50 millions pour Sarkozy: l'ancien premier ministre libyen confirme
Par Mediapart.fr,
« Je confirme qu’il existe bien un document signé par Moussa Koussa et qu’un financement a bien été reçu par M. Sarkozy. » L’homme
qui parle est celui qui a validé en 2006
le principe d’un financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la
Libye. Baghdadi Ali al-Mahmoudi était le secrétaire général du Comité
populaire général, soit le chef du gouvernement libyen,
dont les« instructions » sont mentionnées en toutes lettres dans la note du 10 décembre 2006 révélée par Mediapart (lire sous l'onglet Prolonger).
Aujourd’hui détenu en Tunisie, M. Baghdadi a confirmé, mercredi 2 mai
au soir, à Mediapart, par l’intermédiaire de l’un de ses avocats, Me
Béchir Essid, tant l’existence de la note signée par
Moussa Koussa, ancien chef des services secrets libyens, que le
montant de 50 millions d’euros débloqués en 2007 par le régime Kadhafi
pour l’actuel chef de l’État français.
Depuis la révélation, samedi 28 avril, de ce document explosif,
l’Élysée a fait feu de tout bois contre Mediapart. Dénonçant une« infamie » et
un « montage », le président de la République a déposé plainte pour « faux et usage de faux », « recel de ces
délits » et « publication de fausses nouvelles » lundi et obtenu, dans l’heure qui a suivi, l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de
Paris. De son côté, Mediapart a déposé à son encontre, mercredi, plainte pour « dénonciation calomnieuse »(c'est à lire ici).
Dès dimanche, l’Elysée s’est efforcé d’éteindre l’incendie auprès des acteurs de l’ancien régime sur lesquels il a gardé prise.
Bachir Saleh, le destinataire de la note,
présent à Paris bien que recherché par Interpol, et Moussa Koussa,
son signataire, réfugié au Qatar, ont démenti sous couvert de leurs
avocats l’existence d’un tel document, évoquant, pour le
premier, des « réserves » sur son authenticité et, pour le second, des « histoires falsifiées ».
Quant au chef du Conseil national de transition (CNT), Mustapha
Abdeljalil, qui doit son poste à la France, il a assuré n’avoir« retrouvé aucune référence à cette lettre dans les
archives libyennes ». Mais le directeur administratif du CNT a immédiatement mis en doute ces affirmations (notre article à lire ici).
Le témoignage qu’apporte aujourd’hui l’ancien premier ministre libyen,
Baghdadi Ali al-Mahmoudi, à Mediapart, à travers son avocat, pulvérise
les contre-feux présidentiels
français. « Nous avons participé à la réussite de M. Sarkozy et au financement de sa campagne présidentielle de 2007 », a fait savoir l’ancien chef de gouvernement par la
voix de Me Béchir Essid, qui a rencontré son client en prison pendant plusieurs heures mercredi 2 mai.
« Le montant de 50 millions d’euros est juste »
« Ce financement par M. Kadhafi et la Libye est attesté par un
document officiel signé par Moussa Koussa à travers la valise de
financement africain », a confirmé M.
Baghdadi. Le Libyan African Portfolio (LAP), fonds libyen des
investissements africains, présidé par Bachir Saleh, était effectivement
le destinataire de l’ordre de paiement pour la campagne de M.
Sarkozy dans le document du 10 décembre 2006. Le LAP était considéré
comme l’une des caisses noires du régime.
« Le montant de 50 millions d’euros est juste », d’après les déclarations de M. Baghdadi à son avocat, Me Béchir Essid. Ce dernier précise à
Mediapart : « Il m’a parlé du financement, du document et du montant ; et le financement a bien été fait de Kadhafi vers Sarkozy ».
Actuellement incarcéré à Tunis, dans l’attente d’une éventuelle
extradition vers la Libye, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, qui fut premier
ministre de 2006 jusqu’à la chute du régime Kadhafi, ne cache
pas son incompréhension devant l’engagement de Nicolas Sarkozy dans la
guerre, déclenchée au printemps 2011. « Il ne comprend pas la
rancune de M. Sarkozy et son acharnement à
être l’un des principaux artisans de l’attaque du pays qui l’a
financé, soutenu et aidé pour sa campagne à hauteur de 50 millions
d’euros », insiste l’avocat. « M.
Sarkozy a été l’un des plus haineux contre M. Kadhafi et son régime », ajoute-t-il encore.
L’avocat, ancien bâtonnier de Tunis qui fut emprisonné sous les
dictatures de Bourguiba et Ben Ali, a fait savoir à Mediapart qu’il
envisageait de tenir, jeudi 3 mai, en fin de matinée à son
cabinet, une conférence de presse afin de préciser encore les
déclarations explosives de son client.
Arrivé au mois d’août dernier en Tunisie, où il a trouvé refuge
pendant la chute de Tripoli, l’ancien chef du gouvernement libyen a été
arrêté et condamné pour « entrée
illégale » dans le pays, le 22 septembre, avant d’être finalement
relaxé par la cour d’appel de Tozeur. Il reste cependant placé sous
écrou extraditionnel à la demande de la Libye.
L’association Amnesty International a estimé que le retour en Libye de M. Baghdadi l’exposerait « à de réels risques de graves violations des droits de l’homme, notamment la torture,
une exécution extrajudiciaire et un procès injuste ». Des ONG tunisiennes ont également appelé à « ne pas remettre Baghdadi aux autorités libyennes vu l’instabilité de
la situation sécuritaire dans le pays ».
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Avec Caroline Donati et Rachida El-Azzouzi
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