CPI – Quds Press
Dès que les occupants sionistes avaient
entamé leur dernière agression contre la bande de Gaza, les missiles de
la résistance palestinienne sont tombés sur leurs localités. Ces
missiles ont suscité un grand choc. De plus, le mouvement sioniste n’est
pas arrivé à donner une explication plausible à la signature hâtive
d’une trêve avec les factions palestiniennes destinée à stopper les
coups durs de la résistance palestinienne, des coups sans précédent dans
toute l’histoire du conflit palestino-sioniste. Ces coups ont atteint
pour la première fois des objectifs dans la ville d'Al-Quds, à Tel Aviv
et au-delà de Tel-Aviv, à Hertzliya.
En fait, Benyamin Netanyahu, le premier
ministre israélien, et Ehud Barak, son ministre de la guerre, ont
déclaré que « l’opération a réalisé tous ses objectifs ». Mais personne
n’y a cru. En "Israël", tout un chacun s’est senti menacé, même dans les
régions les plus sécurisées comme les villes d'Al-Quds et Tel Aviv,
menacées par les missiles de la résistance. Ces missiles ont continué à
tomber jusqu’à la dernière minute de l’application de la trêve. Le
discours de Netanyahu n’a pas été rassurant. Il portait des
contradictions. Une fois, il disait que l’opération a atteint ses
objectifs, une autre fois, il disait qu’il faut mener une nouvelle
opération militaire contre la bande de Gaza, mais pas maintenant.
La tache d’huile
Les occupants sionistes avaient mené une
guerre agressive contre Gaza, fin 2008/début 2009. Les brigades
d’Al-Qassam, bras armé du mouvement de la résistance islamique Hamas,
avaient appelé l’opération « La tache d’huile ». Ils voulaient dire que
la tache de l’huile allait se répandre petit à petit. Et en réplique à
la dernière agression sioniste, commencée le 14 novembre 2012, les
Sionistes ont dû faire face à une vaste tache : leurs missiles ont allés
à plus de quatre-vingt kilomètres dans la profondeur de l’entité
sioniste.
En dépit de l’intense attaque aérienne
menée par l’occupant pendant huit jours, en dépit de plus de mille six
cents raids aériens, les missiles de la résistance n’ont pas cessé de
tomber sur les villes israéliennes, des villes stratégiques. En dépit de
la vaste dévastation, des martyrs et blessés innombrables, 161 martyrs
et des centaines de blessés, la résistance a continué à livrer bataille,
en toute liberté.
Les Sionistes sont paniqués, en voyant
l’entrée en travail, et de plus en plus, des missiles "Fajr 5" et "M 75"
de fabrication locale. Ces armes atteignent leurs objectifs de façon
précise. Ainsi, cinq millions de Sionistes sont désormais sous leur
portée, ce qui a plongé la société sioniste toute en entière dans un
état permanent de peur.
La technique
Les résistants palestiniens ont tiré plus
de 2300 missiles durant les huit jours de l’agression sioniste, malgré
les drones sionistes qui ratissaient tout le temps, malgré les raids des
chasseurs sionistes, malgré le feu et la désolation.
Les Sionistes ont remarqué l’inutilité des
systèmes d’alertes préventifs, la futilité des systèmes de « l’enveloppe
de Gaza », l'inefficacité des sirènes. Les missiles ont continué à
gagner leurs buts, efficacement. Ils ont tué, blessé, de plus en plus,
causant un état d’inquiétude, de peur, de panique, paralysant la vie de
cinq millions de Sionistes qui n’avaient d’autre choix que de descendre
dans leurs refuges.
Ainsi, tout occupant devra s’attendre à un
missile à tout moment, si son armée décide d’agresser les Palestiniens
et leurs territoires.
Il est clair que la résistance a beaucoup
travaillé pour arriver à ce stade de force. Les occupants sionistes
s’attendaient, eux aussi, à voir cette force chez la résistance
palestinienne ; ils savaient que cela n’était plus qu’une question de
temps.
Les occupants sionistes avaient défini un
objectif dans leur dernière agression contre la bande de Gaza :
« Frapper l’infrastructure des roquettes de la résistance ». Donc après
toutes ces désolations, ces destructions, ces assassinats, ces blessés,
une seule roquette qui quittera la Bande sera un échec amer pour les
dirigeants sionistes. Ils sauront que les règles de jeu ont changé,
qu’elles sont devenues plus compliquées. « L’avenir sera encore plus
dur », ont dit les brigades d’Al-Qassam dans leur message adressé à
l’armée de l’occupation sioniste, via la télévision.
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Abou Marzouk : Les frontières de la Palestine s’étendent de la mer au fleuve
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Le Caire - CPI
Le vice président du Bureau politique du
mouvement du Hamas, Moussa Abou Marzouk, a affirmé que son mouvement ne
voit d'autres frontières pour la Palestine que celles qui s’étendent de
la mer Méditerranéenne au fleuve du Jourdain.
Abou Marzouk a précisé sur sa page
Facebook que l’approbation du Hamas pour un Etat palestinien avec les
frontières de 1967 intervient dans le cadre d’un consensus national qui
sera un pas vers la libération du reste de la Palestine. Il a affirmé
que Hamas n’a pas besoin de répéter son refus à l’idée d’un Etat
provisoire et que sa position sur ce sujet n'a aucun besoin d'être
expliquée.
Les précisons d’Abou Marzouk répondent aux
accusations de Mahmoud Abbas qui prétend que le Hamas a accepté le
projet d’un Etat provisoire renonçant ainsi aux terres occupées en 1948.
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