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Evènement au Hamma

C. Mohamed : Evènement au Hamma 

Après le colloque d’El watan, avec des Omar cellier , des Hugh robert de sa majesté britannique et d’un Mohamed Harbi à qui je dois beaucoup de respect tout en sachant qu’il s’est fourvoyé en essayant d’écrire l’histoire de l’Algérie en collaboration avec un Benjamin Stora qui fait parti de la caste des fabulateurs dont le but est de déconstruite les mythes et les fables des autres peuples et les remplacer par les sien, voilà un autre colloque, celui-ci est organisé par l’ex ou la toujours ami de Dame Élisabeth Schemla une hystérique de type Élisabeth Levy,  Caroline Forest, Nadia Geerts de Belgique etc.  

Qu’a trouvé notre dame ministre des nouveaux cultes à  inviter pour son colloque ? Et bien un certain  Pierre Razoux  qui est venu propager sa propagande de l’OTAN à des Algériens soi-disant culbutés, je voulais dire cultivé, et qui depuis pas mal de temps prennent tout ce qui brille pour de l’or.

Ci-joint ci-dessous un article qui traite du sujet, écrit par un journaliste à qui on a appris à rapporter comme un chien qui rapporte à son maître le bâton qu’il a jeté au loin après lui avoir ordonné : Rapporte !


Nb. Ce qui est étonnant est comment cela se fait qu’il croit tous à la démocratie Américaine alors que cette démocratie dépend essentiellement des humeurs d’une seule communauté. Explication : « Ses paroles étaient sinistres, plus sombres que du goudron, pour le peuple palestinien, parce que sa priorité est de s'assurer du vote juif et du soutien de l'AIPAC", le principal lobby pro-Israël aux États-Unis, a estimé Adel Abdoul Rahmane, dans Al-Hayat Al-Jadida.».

Tout le monde sait que la communauté juifs des États-Unis est minoritaire, elle n’égale ni la communauté noire ni la communauté latine, alors pourquoi de telles faveurs en sachant que les voix de  la communauté juive ne sont pas importante. La vérité qu’on nous cache par ce mensonge est la suivante : le vote du citoyen ne compte pas en soi. Si on nous dit que le vote du citoyen ne compte pas en soi, nous allons nous dire que ce pays en fin de compte n’est pas une démocratie. C’est ce que nous ne devrions pas savoir. Alors qu’est-ce qui compte le plus que le vote du citoyen, et bien c’est l’argent et les médias. Chaque candidat à la présidentielle sait que, s’il ne récolte pas plus d’argents que son adversaire et que si les gros médias ne le soutiennent pas, ils n’a aucune chance de gagner. Et qui détient l’argent et les médias ?  C’est ce qu’on cherche à nous cacher. En conclusion, on ne veut pas que nous sachions que c’est les juifs et leurs amis qui détiennent l’argents et les médias et que le vote n’est d’aucun poids en soi.

L ’ É V É N E M E N T Dimanche 2 octobre 20115
Par Hasna Yacoub

Pierre Razoux, le chef du département MENA au collège de l’OTAN, qui a donné une conférence dans le cadre du colloque sur «le monde arabe en ébullition : révoltes ou révolutions ?», qui s’est ouvert mercredi dernier à la bibliothèque nationale d’El Hamma en marge du Salon international du livre d’Alger, a choisi d’être claire et concis. Il a commencé par préciser que son intervention ne représente que son avis personnel et n’engage nullement l’OTAN. Une fois cette précision apportée, le conférencier, qui a abordé le thème «contexte stratégique et incidences sécuritaires », a commencé par affirmer que les révoltes dans le monde arabe ne répondent à aucun agenda caché de l’occident, «tout le monde est dans le flou et tout le monde navigue à vue». Il commencera ensuite à développer son thème en faisant un premier constat : après les révoltes arabes, tous les blocs qui existaient auparavant sont partis en éclat. «Aujourd’hui, c’est le chacun pour soi qui l’emporte», affirme M. Razoux soulignant que cette nouvelle donnée a une conséquence majeure sur l’équation sécuritaire dans la région.

Le deuxième constat pour le conférencier, c’est l’apparition de la Turquie comme la grande bénéficiaire de cette crise, «aujourd’hui plus que jamais le régime de l’AKP (Le Parti pour la justice et le développement) est devenu un modèle parce qu’il est perçu comme une démocratie, un régime pondéré laïc qui accepte la mondialisation et qui a réalisé un véritable succès économique. Ce qui offre au premier ministre turc, Erdogan, une situation exceptionnelle dans laquelle il a un boulevard de choix. C’est à dire qu’il a des options fondamentales dans toutes les directions et il a le choix entre plein de bonnes solutions et il est entrain de calculer lesquelles sont les plus rentables pour son pays».

Le troisième constat sécuritaire de la situation actuelle est le fait qu’Israël est de plus en plus isolé. Pour M. Razoux, lorsque la crise arabe a débuté en Tunisie et très rapidement en Egypte, «les israéliens étaient paniqués. Je peux l’affirmer vu que j’ai des contacts très réguliers avec leurs responsables. Paniqués parce qu’ils voyaient le monde géostratégique sur lequel ils avaient fondé toute leur stratégie, s’effondrer». Pour le conférencier, dans une ambiance de panique, un bras de fer est né au sein du gouvernement Netanyahou. «Un groupe a considéré que c’était le moment de faire des concessions et la paix avec les palestiniens et de progresser dans la résolution des dossiers au moment où les voisins sont faibles, alors que le deuxième groupe considérait qu’il ne pouvait pas faire confiance aux arabes et le mieux était de se renforcer. Manifestement, tant que Netanyahou reste au pouvoir, il apparaît clairement que c’est la deuxième tendance qui l’a emporté. Le gouvernement de Netanyahou a choisi le statut quo car il a un élément d’optimisme, c’est le facteur économique». Mais Israël reste inquiète et leurs sujets d’inquiétude sont «premièrement d’avoir une escalade militaire avec la Turquie, en second c’est l’effondrement de la monarchie jordanienne et en troisième lieu c’est un nouvel affrontement armé avec les palestiniens impliquant cette fois-ci une partie des arabes palestiniens vivant en Israël». Expliquant la hantise d’Israël de voir la monarchie de Jordanie s’effondrer, M. Razoux dit : «Les israéliens considèrent qu’ils ont déjà perdu l’Egypte, donc le front sud, qui était censé être tranquille pourrait redevenir une menace, ce qui bouleverse entièrement leur équation stratégique et ils se disent donc que si en plus ils perdent la Jordanie avec la chute du régime du roi Abdellah, ce sera la catastrophe. Donc actuellement toute la stratégie israélienne, voir américaine, est fondée sur le renforcement du régime jordanien».

Le quatrième constat fait par le chef du département MENA au collège de l’OTAN est que l’Iran paraît renforcé par la crise du monde arabe. La raison est que cette crise a créé une diversion inespérée pour ce pays sur le dossier nucléaire et la contestation intérieure. «Faut-il rappeler les manifestations sanglantes qui ont eu lieu en Iran, il y a à peine deux ans. On peut même se poser la question si ce n’est pas le peuple perse qui a montré la voie aux peuples arabes». Le troisième avantage de cette crise pour l’Iran réside dans le fait que cette crise a provoqué une hausse importante du prix du gaz et du pétrole, permettant ainsi au gouvernement iranien de remplir les caisses. L’autre avantage est que la nouvelle donne dans le monde arabe a éliminé l’un des plus grands adversaires politiques de l’Iran qui était Moubarak «le président égyptien déchu était dans un schéma à couteaux tirés avec le régime des Mollahs». Par la même occasion, un autre adversaire des iraniens sort fortement affaibli de la crise du monde arabe, à savoir le président du Yémen. La crise du monde arabe a également affaibli considérablement l’Arabie Saoudite, grand rival de l’Iran dans la région estime le conférencier qui ajoute que «cette crise a enfin isolé Israël et a ravivé le nationalisme iranien.»

Il y a cependant, dans cette analyse, deux éléments de vulnérabilité pour l’Iran qui sont en premier l’affaiblissement du régime alaouite en Syrie et donc le risque de perdre un allié et au second, interne, est lié au ras-le bol du peuple iranien et de toute la classe politique qui attendent impatiemment de changer le régime. Après ce constat, le conférencier a défini les facteurs clés, selon lui, qui vont avoir à court et moyen termes un impact sur la donne sécuritaire dans la région. En premier lieu, M. Razoux considère que l’attitude de l’administration américaine par rapport à quatre pays est déterminante. En premier les relations USA avec l’Arabie saoudite, «pourquoi ? Parce qu’actuellement ces deux pays sont engagés dans un bras de fer politique intense. Est-ce que Riad peut toujours faire confiance à Washington ? E s t - c e que Washington va continuer à soutenir le régime en place ou ne serait-elle pas tenté de soutenir les peuples y compris en Arabie Saoudite? Les questions sont là.» L’évolution de la relation de l’administration américaine avec Israël est aussi déterminante, «le soutien des USA à Israël est actuellement évident parce qu’Obama cherche sa réélection, mais comment vont évoluer les choses après ?». En troisième position viennent les relations américaines avec la Turquie : «Même si les américains sont furieux de l’attitude turque, ils ne peuvent ignorer l’influence acquise par ce pays, qui est devenu un acteur incontournable dans la région et qui peut jouer le rôle d’intermédiaire avec l’Arabie Saoudite, l’Iran, Israël et surtout par rapport au monde arabe. Je pense donc que l’administration Obama va continuer à jouer la carte turque et à maintenir des relations fortes avec ce pays».

Le dernier pays à suivre dans le court terme est l’Egypte et le développement des relations américaines avec le Caire. Là aussi ce sera une relation clé pour la sécurité de la région, estime M. Razoux qui considère que les USA veulent soutenir le gouvernement transitoire et maintenir le régime dans un cadre gérable mais en même temps ils savent qu’il y a des risques de dérapages considérables. Le deuxième facteur clé dans les prochaines années à suivre, selon le conférencier, est l’attitude de la Turquie notamment par rapport à Israël, «Erdogan, pour une raison de prestige, s’est lancé dans une confrontation avec les israéliens. Il faut suivre de près comment cela va évoluer parce que dans un scénario catastrophe, on peut imaginer une escalade militaire». Il y a également l’attitude de la Turquie vis-àvis de l’Arabie Saoudite et l’Egypte, deux anciens rivaux de la Turquie dans la région, «si l’Egypte sort par le haut de cette crise, elle redeviendra un modèle et donc rivale de la Turquie . L’Arabie Saoudite pourrait quant à elle se rapprocher d’Ankara pour casser le pont qui se construit entre la Turquie et l’Iran.» Les relations de la Turquie avec l’Iran sont également importantes puisque les deux pays se méfient l’un de l’autre. «Ankara s’inquiète de voir l’Iran se doter de l’arme nucléaire, et pour lancer un message fort à son voisin, elle a accepté le déploiement du système antimissile de l’OTAN sur son sol».

Le troisième facteur clé est le résultat du processus de développement en Egypte «parce que l’Egypte reste le pays modèle pour le monde arabe. Ce qui amène à se poser deux questions. La première, qui s’adresse aux égyptiens, est de savoir comment le peuple va concilier islamisme et nationalisme ? La seconde, qui s’adresse aux occidentaux, est de savoir comment laisser le nouveau pouvoir développer une politique étrangère réellement indépendante ?».

Le quatrième facteur à suivre de très près est la crise en Syrie et en Libye : «est-ce qu’on va vers une chute du régime syrien s’interroge le conférencier ajoutant «j’ai l’impression que nous sommes dans le scénario d’un Etat trahi et la situation peut durer un moment encore, d’autant plus qu’il n’ y a aucun consensus international pour une intervention en Syrie et d’autant plus, et là je suis dans le non politiquement correct, de nombreux Etats arabes ont hâte de voir la Syrie affaiblie. En Libye, communauté internationale et voisins cherchent ensemble à arriver à mettre des institutions stables, pas forcément démocratiques, qui maintiennent des relations correctes avec les pays voisins et qui ne laissent pas l’AQMI prospérer sur son sol».

Le dernier facteur est l’attitude du peuple palestinien face au blocus actuel, «la réalité sur le terrain fait que la situation peut dégénérer à tout moment et ce sera peut être une troisième Intifadha». 
 
H. Y.

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